5 septembre 2020 Corps paré pour l’action, indifférent à la contemplation des plages. Rassemblés sur tes lèvres les embruns vibrants sous le poids de l’air. Des fleurs pourpres se dénouent et définissent une danse invisible que rien n’interrompt. Pas même le silence des dunes. Caresse à la bête essoufflée, logée dans l’ombre de toi même.Lire la suite « /Dans l’échine/ »
Archives de la catégorie : Non classé
/Grand bal/
ce que je tais n’a pas d’autre ambition que de grandir et de bouffer le monde.
/Aube atomique/
Tu entres dans une pâtisserie sans trop savoir ce que tu vas demander. La file d’attente est longue. C’est aujourd’hui la fête des mères. Tu entres dans cette pâtisserie où tu n’entres jamais d’habitude, et tu t’imagines commander un fraisier à la vendeuse. Un beau fraisier rose et dense. Celui qui t’a fait de l’oeilLire la suite « /Aube atomique/ »
/Chips et brouillard/
Tu vois le luxe aujourd’hui c’est peut être de s’autoriser à penser à des choses légères dans un lieu qui te pardonnera d’être qui tu es. Dans la neige ou le sable, sur le bitume ou dans les airs, la vie c’est peut être juste une lettre que l’on s’apprête sans cesse à écrire, duLire la suite « /Chips et brouillard/ »
/Quasar/
Dans un jardin où les roses dialoguent avec les ronces. Dans un livre où chaque mot est encré dans ta chair. Car ta chair est ta mémoire. Reste là. Dans un bain où tu feras couler le pourpre de la vigne. Dans un parfum de mûres écrasées. Dans un ciel gris. Dans un bar oùLire la suite « /Quasar/ »
/Azimuth/
Finalement le seul lien entre la terre et le ciel c’est toi.
/Par les routes/
(c) Photo réalisée à la Brocante Au Chien Vert à Albi « En route » tu as dit. Et voilà que nous avons creusé des tunnels avec nos mains nues, voilà qu’au dedans de nous s’est ouvert un fort, à la lumière vive et dense, à la manière du feu qui danse. Nos jupes d’enfants ont tournéLire la suite « /Par les routes/ »
/Quark/
As-tu déjà marché si longtemps que les paysages finissent par se découdre d’eux-mêmes pour devenir les fragments gigantesques d’un monde contenu dans tes yeux.
/Braises/
(c) Photo réalisée à partir d’une peinture de Hélène Delmaire Rentrer chez toi. Balancer les clés par la fenêtre. Longer le trait de lumière qui sépare la chambre du salon, comme une caresse que la folie urbaine viendrait t’offrir avant la pleine nuit. S’écrouler sur le fauteuil de l’entrée. Enlever ta veste. Chercher le chat. Ne pasLire la suite « /Braises/ »
/Flare/
Petite mort intérieure du saut ultime vers l’autre. Sans idée de retour.Peut-être est-ce cela d’ailleurs, la solution à tout. Une bonne fois pour toute.Reconnaitre que les chemins sans retours sont pleins de branches aux mille oiseaux.